Running : Retour sur la Odlo Crystal Run


Dimanche 12 février je prenais le départ de ma première course de l'année. La Odlo Crystal Run, 10 km givrés en plein cœur de Paris. Ils ont de la chance, la température a bien descendu ces derniers jours et le thème de l'hiver a bien été respecté.

Je devais y participer l'année dernière, mais à cause d'une blessure j'ai dû renoncer. J'étais donc heureuse de pouvoir prendre la revanche cette année.


Retrait des dossards :

Pas de village avant le jour J, c'est à l'Intersport Rivoli qu'on doit aller chercher notre dossard. C'est un peu dommage, j'aime bien l'ambiance des villages avant la course. La bonne surprise c'est que j'ai pu récupérer mon dossard en moins de 5 minutes. Je n'y croyais pas, Rivoli un samedi après-midi, pas besoin de vous faire un dessin, je m'attendais à une foule.
Avec le dossard on a le droit à un cache oreille, j'aurais préféré un petit sac pour transporter mon dossard, bien plus pratique.
Minute pas contente, obligée d'imprimer la convocation et le certificat médical. On est en 2017, je voyage avec mon téléphone mais je dois quand même imprimer une feuille qui va finir à la poubelle une fois la course finie, juste pour prouver que c'est bien moi qui vais courir... STOP !

Le jour de la course :

Convocation à 10h50, pas besoin de se réveiller aux aurores, et ça c'est bien.
Vu qu'il fait hyper froid, je fais en sorte de ne pas arriver trop à l'avance. J'arrive vers 10h15, et après avoir fait un tour sur le village je fais comme tout le monde... J'attends sagement dans l'espace expo chauffé avant de filer sur la ligne de départ 10 minutes avant.

On est sur la ligne de départ à l'heure prévue, parfait. Un petit échauffement bien utile vu le froid glacial et c'est le moment de partir.


11h Départ:

Je m'étais fixée un objectif de 5'20 au kilomètre pour aller chercher les 53 minutes. En pleine préparation du semi-marathon de Paris, c'est le moment de voir si l'entrainement paye ses fruits, sans trop non plus s'épuiser.

1 km : On part sous une neige artificielle, sympa l'idée mais pas très pratique pour courir, vu que c'est de la mousse. Il fait super froid alors j'essaye de ne pas partir trop vite, je laisse le temps à mon corps de bien se chauffer.
Horreur, j'ai les jambes super lourdes, j'ai l'impression de devoir donner deux fois plus d'énergie pour avancer. On est mal barré !

2 km : Ce n'est que le 2ème kilomètre ?? J'ai l'impression d'en avoir déjà fait le double. J'essaye de ralentir un peu voir si mes jambes se mettent mieux en condition. C'est dommage à part ça je me sens super bien.

3 km : La meilleure partie du parcours commence, droit sur la tour Eiffel. On a même le droit à une piste de slalom, il ne manque plus que la neige et les skis.

4 km : C'est le moment de passer sur la rive droite en passant sur le pont d’Iéna. Le parcours me rappelle les 20km de Paris, mais pas forcément au bon moment !

5 km : On jongle entre les quais et les tunnels, c'est pas l'éclate. Le ravito arrive, très léger, eau et carré de chocolat noir. 

6 km : Mes jambes ne sont toujours pas en forme, alors foutue pour foutue j'accélère. Je peux encore aller chercher un bon chrono. Il commence à pleuvoir, pas de bol !

7 km : Je tape dans la main d'un yeti, d'un pingouin et d'un renne. Je suis bon public.

8 km : Alors qu'on approche du Louvre, bam le tunnel ! 800m de tunnel c'est long, c'est triste, et c'est pas les quelques photos de neige qui vont m'occuper l'esprit. En plus sans signal GPS je ne peux pas suivre mon rythme. À moins de 2km de l'arrivée c'est pas cool.

9 km : C'est très dur, j'ai du mal à garder le rythme, pour continuer de m'achever voilà une dernière montée. Je sais que je peux la vaincre, j'ai travaillé les côtes. YOU CAN DO IT, à fond dans la tête.

9,6 km : Je suis à une minute de mon record, je peux y arriver. C'est le moment de tout donner.

10 km : 53'10 à ma montre. WHAT ?! Je l'ai fait, j'ai battu mon record. Le truc que je n'envisageais même pas vu ma forme, je n'ai pas forcé sur les premiers kilomètres, je suis restée dans mon rythme la moitié du trajet. Merci la prépa semi. Je jubile !

Temps officiel : 53:08, je gagne 2 secondes hihi. Le semi s'annonce bien.


Je récupère ma jolie médaille (et une paire de lunettes) et je file vers le ravito. Bon... De l'eau et une pomme, pas très folichon tout ça. Les organisateurs ont tout misé sur le ravito vin chaud/tartiflette, mais si comme moi ce n'est pas votre truc, on fait avec le peu qu'il y a.

Deuxième minute pas contente : La façon de remplir les gobelets. Au jet d'eau ! Déjà tu t'en reçois plein les jambes alors qu'il fait 3°C, génial ! Et en plus je ne vous parle pas du gaspillage. C'est déjà un gros problème dans les courses en temps normal, mais si on verse autant d'eau dans les gobelets qu'à côté c'est une HONTE !

Du coup ça me casse un peu ma jubilation, en plus j'ai froid, alors je vais chercher mes affaires et je rejoins ma copine pour aller manger. Mais je retrouve vite l'excitation post-course (vive les endorphines !)


Je suis contente d'avoir pu faire cette course, mais soyons honnête, vu le prix je ne pense pas la refaire. J'ai eu un dossard offert par Toutes en basket, sinon je l'aurais un peu en travers de la gorge.

Les "+" :
- Le thème.
- L'ambiance, beaucoup d'animations sur le parcours.


Les "-" :
- Le prix. De 35€ à 45€, ça reste hyper cher.
- Catastrophe écologique. Pensez plus écolo, pour le bien des pingouins !
- Les ravitos à mi-parcours trop légers.


Vous avez participé à cette course ? Qu'en avez-vous pensé ?

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CONVERSATION

2 commentaires:

  1. C'est vrai que ce n'est pas donné :O

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    1. Non... Surtout quand on sait qu'il y a de très bonnes courses deux à trois fois moins cher !

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