Running : Retour sur le semi-marathon de Paris

 Un second semi-marathon de Paris à mon compteur ! Après l'édition très humide de l'année dernière (à lire ici) je voulais vraiment refaire cette course. Malheureusement pour nous, la météo n'a pas vraiment évoluée d'une année à l'autre.

Retrait des dossards :

Comme à chaque fois, le dossard est à récupérer au parc floral de Vincennes, au parc des expositions. C'est très bien organisé et donc très rapide. Gros points noirs cette année : Le t-shirt jaune, franchement moche ! Dommage j'aimais bien l'inscription, mais cette couleur... Pas possible. Autre point noir, le sac. Généralement on nous remet un sac avec quelques goodies. Cette année rien. On nous le remettra qu'à l'arrivée. C'est bien, mais en attendant je me balade avec mon dossard et mon t-shirt sous le bras tout l'après-midi (prévenez la prochaine fois !).

Le jour de la course :

Le réveil sonne à 7h, ça pique toujours autant un dimanche mais j'ai bien dormi, je suis en forme.

C'est parti direction Vincennes avec un métro rempli de runners prêts à en découdre avec cette pluie !

Encore une fois, tout est bien organisé malgré plus de 40 000 inscrits. Seule la queue pour les toilettes est un peu longue mais c'est bien normal.

A 9h15 direction le SAS. L'année dernière ma servie de leçon, cette année j'ai gardé un vieux pull et le bon vieux sac poubelle jusqu'au dernier moment. (Les pulls récoltés sont donnés à une association). J'ai presque pas eu froid ! La pluie commence à tomber doucement. On est loin des averses de l'année dernière, ça me va.

La mission de ce semi, faire 1H55. Le calcul est simple : 5'27 au kilomètre. J'ai mes principaux temps de passage noté. Parée pour ces 21,095km. 

9 H 49 : C'est parti !

1 km - 3 km : Je pars et dépasse vite mon allure clé. On est dans le bois de Vincennes et me rend compte que j'ai déjà envie de faire pipi (fichu pipi de stress). Vaut mieux faire vite derrière un arbre que d'attendre des toilettes... J'essaye de rattraper ce retard en augmentant légèrement mon allure.

3 km - 4 km: Je suis plus rapide que prévu, j'essaye de pas trop aller vite, mais je me sens bien. Je sais que je peux garder ce rythme. C'est l'heure d'aller droit vers Bercy et de changer de Rive, le premier ravitaillement est déjà arrivé.

4 km - 6 km : On est sur le quai d'Austerlitz, en longeant la cité de la mode je me rappelle la Nike Women, mes premiers 15km, sous un magnifique soleil. On en est bien loin ! Je passe le 5ème kilomètre avec déjà 30 secondes d'avances (ça rattrape ma pause pipi).

6 km - 8 km : Une amie est venue m'encourager, youhou ça booste encore plus ! On file droit vers Bastille, et c'est quand même un joli point de vue. Les animations sont hyper présentes, les bénévoles motivés, c'est génial.

8 km - 10 km : Sur Rivoli ça bouchonne un peu, à croire que les gens ralentissent pour faire du lèche-vitrine. Le moment de faire demi-tour par le théâtre du Châtelet est arrivé. Celui du ravito aussi, et c'est à nouveau le bordel. Qu'est-ce qu'on peut perdre de temps pour choper une demie-banane.

10 km : Je suis toujours au-dessus du rythme prévu, donc je passe les 10km avec une minute d'avance. Une personne tient une pancarte "You're almost there (fake news)". J'adore, vous avez de sacrées idées !

11 km - 13 km : On descend sur les quais, mais on remonte aussi, c'est tout de suite moins cool. Une bénévole nous dit qu'on a fait plus de la moitié. Mais c'est vrai ça, je n'avais pas réalisé.

13 km - 15 km : On aperçoit la Bibliothèque François Mitterrand, et avant de quitter les quais, j'aperçois même mon Deacthlon Rive Gauche adoré. J'ai une pensée pour mes supers (ex-)collègues.
On prend la direction de Charenton, et de sa fameuse côte. Je l'ai travaillée deux semaines plus tôt avec les coachs Adidas, elle ne me fait pas peur. Je l'ai à peine sentie :)

15 km - 17 km : Le problèmes commencent. Mes écouteurs pourtant chargés à fond m'annoncent "batterie faible". Je sais qu'il vont bientôt me lâcher. Les jambes deviennent lourdes, et j'attends avec impatience le ravito, j'ai besoin d'énergie. Malheureusement pas de sucre rapide. Mon allure en prend un sacré coup, j'ai perdu 30 secondes depuis les 10km.

17 km - 18 km : Les jambes vont mieux mais là je n'ai plus de gaz. Ma pâte de fruit ne me suffit pas. J'ai vraiment du mal à garder un bon rythme. Surtout que cette partie du parcours est la plus lassante, les animations sont moins nombreuses... Bref c'est le gros coup de mou, surtout que mes écouteurs rendent officiellement l'âme...

18 km - 20 km : J'essaye vraiment de garder le rythme, mais c'est des vraies montagnes russes.  Seule l'idée de faire moins de 1h55 me fait avancer.

20 km - 21 km : Autant l'année dernière j'étais un peu triste de finir, là je n'en peux plus. Je suis sur mes réserves. Hypoglycémie bonjour ! Je déteste ne pas pouvoir faire mieux alors que j'ai les jambes et le cardio.

21,1 km : J'aperçois l'arche... J'ai du mal à sprinter mais sur les derniers mètres je me dois de le faire !
Je regarde ma montre : 1h54'24 BINGO  !

Temps officiel : 1h54'58 (même en comptant la pause pipi je suis sous les 55. Je suis ravie. C'est 5 minutes de moins que l'année dernière (même si je n'avais pas forcé)

Je récupère ma médaille, le sac de ravitaillement, le célèbre et indispensable poncho bleu, et prend un thé chaud.  Que ça fait du bien.

Je file aux consignes mettre des vêtements chauds, et rejoins le gang des ponchos bleus dans le métro pour un brunch bien chaud et bien réconfortant.

Les "+" :
- L'organisation toujours aussi bonne
- Les bénévoles et les animations plus dévoués que l'année dernière
- Le parcours, à part le bois de Vincennes, c'est magnifique.

Les "-" :
- La médaille décapsuleur moche (et sans bière fournie en plus !)
- Le t-shirt, franchement c'est pas glorieux
- Les ravitaillements légers en choix. Ça manquait de sucre rapide au 15ème.
- La météo, courir le semi sous le soleil ça doit être bien aussi.

>>  Mes prochaines courses <<