Running : Retour sur la Adidas 10K Paris

Il y a quelques mois il a été annoncé que la célèbre course 10km de l’Équipe devenait "Adidas 10K Paris". J'ai été d'abord un peu sceptique. Déjà parce que j'avais couru deux fois cette course et que j'en étais à chaque fois ravie (CR à lire : 2017 et 2015). Il fallait donc garder ce niveau. Deuxièmement, Adidas annonçait cette course comme étant la finale de la célèbre battle entre quartier parisien, les Adidas Runners. En tant que banlieusarde, je me suis carrément sentie à l'écart. Il n'y a pas que les "vrais" parisiens qui courent à Paris. Nous petits franciliens avons été regroupés dans "Le grand Paris". Au final, ce "quartier" a bien évidemment été le plus représenté sur la course. Prends-ça Adidas ! #BanlieuePower

Du coup je ne savais vraiment pas si je prendrais le départ. Ma blessure au genou a renforcé le fait que je ne prendrais probablement pas le départ. C'était sans compter sur mon amie qui voulais créer une équipe et avait besoin de quatre personnes. J'étais quand même très curieuse de voir cette nouvelle organisation d'une de mes courses préférées. Et puis, après plusieurs semaines d'arrêt, il fallait bien que je teste le genou. Mon amie souhaitant courir sous une heure, je pouvais rester avec elle et courir sans forcer. J'ai donc craqué...

Retrait des dossards :

Je ne pourrais pas vous dire comment cela s'est passé, tout simplement parce que je n'y étais pas. Pour la première fois, je ne peux pas récupérer le dossard et mon amie s'en est chargé. Apparemment sans difficulté, mais pas avec des bénévoles très polis...
Voilà donc pourquoi il n'y a pas eu la fameuse photo Instagram d'avant course.

Le jour de la course :

En toute honnêteté j'ai pris le départ de cette course de la plus mauvaise façon possible.

J'étais en vacances la semaine précédente, les pizzas et les Mojitos ont été un peu trop nombreux. Comme je pensais courir tranquillement, je ne me suis pas du tout mise en condition course. Vu que je n'avais pas couru depuis un mois, j'aurais pu faire un peu plus d'effort pour avoir une meilleure alimentation. La partie entraînement ayant été au plus bas...

Et comme mon frigo vidé avant de partir ne s'est pas rempli tout seul, je me contente d'un petit bol de céréales. On oublie la banane traditionnelle d'avant course. Ça part mal.

J'arrive sur place à 9h30, je retrouve mon amie et récupère mon dossard. On dépose nos affaires aux consignes et on file sur la ligne de départ, prévu à 10h30 pour notre SAS. La météo n'est pas terrible mais il fait assez lourd, alors le fait que le soleil ne soit pas là est plutôt une bonne nouvelle.

Il y a un peu d'animation dans le SAS et on prend vite le départ.

10 H 37 : C'est parti !

1 km :  La mission, courir moins de 6min au kilomètre. Ce n'est pas mon rythme habituel alors j'essaye de me caler pour donner l'allure à mon amie. Ne pas partir comme des flèches !
  

2 km : On fait demi-tour sur la Madelaine et on revient au point de départ, en croisant ceux qui attentent pour partir. A ce moment là, tout va bien.

3 km : Finalement courir à ce rythme me demande plus d'efforts que je le croyais. Le soleil arrive et la chaleur devient compliquée à gérer. Mon déjeuner trop léger commence déjà à faire des siennes.

4 km : Je n'ai déjà plus d'énergie et j'attends le ravitaillement avec impatience. Quelle erreur de débutante. Je m'en veux d'avoir été stupide à ce point. Ma copine n'est pas en forme non plus, ses mollets la font souffrir. Ça me rassure presque, car au final je ne la ralentie pas.

5 km : Notre rythme commence à prendre un sérieux coup, on passe souvent au dessus des 6 minutes. Heureusement le ravitaillement arrive. De l'eau et une demi-banane et ça repart.

6 km : Niveau alimentaire j'ai repris quelques forces mais la chaleur continue de m'affaiblir. J'ai toujours du mal quand il fait chaud. C'était d'ailleurs le gros problème pile un an avant.

7 km : Ce que je craignais le plus arriva, mon genou devient douloureux. Les pavés sur le parcours n'arrangent rien.

8 km : J'ai chaud, je n'ai plus de gaz, mon genou fait mal, clairement j'en ai marre. Pour la première fois je songe à arrêter. Mais comme mon amie doit marcher régulièrement à cause de ses mollets, je profite de ces pauses pour récupérer. Ça me donne une minute de regain.

9 km : Le parcours est plutôt pas mal, il y a beaucoup d'ambiance, les gens nous encouragent, mais clairement je n'y prête pas attention. Je veux juste finir cette maudite course. Mon genou devient douloureux et n'ayant plus aucune réserve dans mon corps, chaque pas me demande un effort surhumain.

9,8 km : Le sprint final habituel s'est transformé en course à un rythme laborieux. On n'est plus dans la limitation des dégâts, on est juste en mode finir un point c'est tout. Je suis à deux doigts de vomir tellement je suis au bout de ma vie.

10 km : Je n'ai jamais été aussi ravie de passer la ligne d'arrivée. Je veux manger. Donnez-moi à manger, le reste je m'en fou. Le chrono n'a absolument pas d'importance, je sais que ce sera le pire de ma vie.

Les "+" :
- L'organisation

- Les animations pendant et après la course

- Le parcours (bien que mon genou n'ait pas apprécié les pavés^^)

Les "-" :
- Le prix (25-30€), mais vu le rapport qualité/prix, ça reste correcte.

- Course trop centrée sur Paris et ses Adidas Runners. Une prochaine édition en incluant les départements de la banlieue serait plus apprécié. 

>>  Mes prochaines courses <<