Running : Retour sur les Foulées de Vincennes 2019



2018 a été une année compliquée niveau running. Alors quand je me suis inscrite à nouveau au semi-marathon de Paris, je savais que la préparation allait être difficile. Les foulées de Vincennes étaient donc la course parfaite pour voir si les trois premières semaines étaient efficaces.

Oui mais voilà qu'après une semaine de prépa, je suis tombée malade. Une jolie bronchite. Stop la prépa. Pas de running pendant deux semaines. J'ai repris deux jours avant la course, pas sans mal.

Forcément mon objectif a été revu à la baisse. Pas de RP possible, objectif... voir l'étendue des dégâts. Faire moins de 54 minutes me suffisait, c'est dire ! L'année dernière, j'avais fait cette course en 50:36 (CR à lire ici).

Autant dire qu'en attendant le départ j'étais à la fois prête à en découdre, mais aussi anxieuse.


11h Départ :

1 km : C'est impossible d'avancer correctement. Ça piétine, et donc impossible de courir à un rythme régulier. Accélérer, ralentir, accélérer... pour se fatiguer bêtement, il n'y a rien de mieux.

2 km : Je commence à trouver un rythme régulier, même si je suis encore forcée de ralentir à plusieurs reprises. Malgré ça je trouve un rythme, disons, convenable.

3 km : J'ai du mal à tenir le rythme. Un coup ça va, un coup je cale.  Il reste 7km, on est mal barré.

4 km : Je commence à me frustrer de ne pas réussir à tenir le rythme pour viser 55min. Le mental commence à en prendre un coup...

5 km : Cette course est déjà mentalement finie, je prends même le temps de me poser quelques secondes au ravito pour boire tranquillement. J'attrape un morceau de sucre qui me sera bénéfique, j'en suis sûre.

6 km : 34min. Il me reste donc 20 minutes pour faire 4km. On est bon hahaha, au moins j'ai encore mon humour.

7 km : J'ai un mini regain d'énergie, merci le sucre.

8 km : Mes jambes ne veulent plus avancer. Qui a mis du béton dans mes cuisses ?

9 km : 51 minutes. C'est de pire en pire cette histoire. Je suis dégoutée. Pas de moi, je sais que je ne pouvais pas faire des miracles, mais de ne pas pouvoir faire mieux. Quelle frustration.

9,5 km : J'essaye d'accélérer, tenter le tout pour le tout. J'arrive à tenir 200 mètres et je serre vraiment les dents sur les derniers mètres.  Seule ma fierté me fait avancer.

10 km : 57:13 Le pire chrono de ma vie (sans compte les 10km Adidas, où j'ai perdu mon genou en route).


Je n'avais jamais fait plus que 56:20. J'ai mis plus de 6 minutes que l'année dernière. Je pense qu'on peut dire que je n'étais vraiment pas en forme.

Cette course me confirme que pour le semi l'entrainement va devoir être parfait pour essayer de faire au moins mieux que l'année dernière. J'ai encore un mois pour me préparer et travailler ma vitesse. rendez-vous le 10 mars !


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