Running : Prête pour le Marathon ?
Alors que depuis plusieurs jours le mot marathon a envahi mon feed Instagram suite au marathon de Paris qui a eu lieu ce dimanche 9 avril, je me suis rendue compte que j'avais envie moi aussi de faire partie de ces impatients, et tendus futurs marathoniens.
Voir hier toutes ces médailles et cette fierté qui en ressortait, je me suis dit "je suis jalouse". Oui j'étais jalouse d'eux, je les enviais. Ces courageux qui sont allés jusqu'au bout, qui peuvent s'appeler des marathoniens. Même ceux qui disent avoir souffert, avoir été déçu de leur contre performance. Ils ont le mérite d'être allés au bout. Rien que ça c'est beau.
Je vous l'avais annoncé dans mon bilan running 2016, je pensais déjà au marathon et il faisait déjà partie de mes objectifs 2017. Mais au jour d'aujourd'hui, je suis plus que prête à passer ce cap. Je le sais maintenant.
Ce n'est pas juste voir les nouveaux marathoniens qui m'a convaincue, que moi aussi je pouvais courir 42,195KM. Certes, si eux le peuvent pourquoi pas moi. Non, c'est toute une réflexion qui a touché au but avec le marathon de Paris.
Il y a encore un an, vous m'auriez dit marathon, je vous aurais répondu "espèce de taré, on n'y est pas encore". Alors pourquoi maintenant ?
Cet automne (après les 20km de Paris), mon père a commencé à me mettre cette idée dans la tête. Je pouvais le faire, il le savait. Il envisageait de faire celui de Barcelone (en mars), et si je l'accompagnais ?! Mais cette idée est restée sur un "et si" jusqu'à la fin de l'année, pour finalement être abandonnée. Pourquoi ?
Tous simplement parce que ce premier marathon, je tiens le courir avec mon père. Celui qui m'a poussée à mettre mes baskets et à aller plus loin que le simple jogging. C'est donc naturellement que nous voulons le faire ensemble. Moi avec lui, pour avoir le meilleur soutient possible pendant cette course, et lui avec moi, pour être la à mon premier marathon, lui le marathonien habitué.
Suite à des problèmes de santé, nous avons dû oublier Barcelone, mon père n'étant plus opérationnel. Et Paris alors ? Un mois plus tard, ça nous laissait encore une opportunité. Mais, cette fois c'est la date qui ne collait pas. Raté !
À ce moment, je me sens un peu déçue. N'est-ce pas déjà un signe que je suis prête à partir dans cette aventure ?
Entre-temps à lieu le semi-marathon de Paris. Les conditions météorologiques sont très dures et malgré ça je me sens bien à la fin. Même si je l'ai couru sans forcer, j'en ai encore sous le pied à l'arrivée. Oui j'aurais pu courir quelques kilomètres de plus (pas le double non plus).
Avec une telle météo, le mental a joué beaucoup, l'entraînement a fait le reste. Deux points essentiels pour un marathon. L'idée se concrétise de plus en plus...
Ce qui nous amène à aujourd'hui. Ou plutôt ce weekend. Avec d'abord un tour au salon du running (lieu où retirer son dossard pour le marathon). J'y vais en visiteur, mais l'ambiance marathon est tellement présente que tu te sens presque toi-même futur marathonienne. Je ressentais l'excitation d'avant course avec eux, mais aussi la peur. Car oui, ça ne se fait pas comme ça, je dois me garder cette idée en tête. Mais malgré tout, j'avais envie de piquer un dossard et de m'enfuir avec.
Je pense que c'est le déclic que j'attendais. Je suis prête psychologiquement. Il y a six mois je me disais : Vais-je y arriver ? Je peux vraiment courir 4h ? Un marathon ? C'est pas encore trop grand pour moi ?... Je doutais encore de mes capacités.
Maintenant, je sais qu'avec un entrainement, je pourrais atteindre la ligne d'arrivée. Je sais que j'ai le mental pour passer le mur. Je sais que ça ne sera pas facile, mais je peux le faire. Je le sais, c'est tout.
La question reste, quand ? Mon père n'est toujours pas en état de faire un marathon, le pourra-t-il à l'automne ? C'est encore trop tôt pour le dire. Ai-je vraiment envie de faire un marathon autre que celui de Paris ? J'y réfléchi sérieusement. J'ai envie de le faire dans une ville que j'aime, que je connais. C'est rassurant de connaître le terrain de jeu. Paris reste la meilleure option pour ça. C'est chez moi, je connais un peu le parcours, je joue à domicile, avec des proches qui pourront venir m'encourager. Mais attendre un an... J'ai peur que l'adrénaline et l'excitation retombe, me refaisant réfléchir beaucoup trop, quitte à reperdre confiance. Un marathon c'est une étape, et j'ai envie que le premier soit particulier. Je veux que le lieu me tienne à cœur. Paris... C'est Paris.
La seule autre option serait celui d'Amsterdam. J'ai adoré cette ville, et c'est le seul autre endroit que je pourrais envisager. Il est en octobre, je pourrais même faire la Paris-Versailles, que je voulais tant faire en guise de préparation.
Je suis décidée, soit je deviens marathonienne cet automne, soit j'attends Paris l'année prochaine.
Je voulais le faire en 2017, je l'ai inscrit dans mes objectifs de l'année, mais je me fiche de savoir que
je le ferais "qu'en" 2018. L'essentiel est de faire celui qu'on veut, de
ne pas se précipiter. Tant pis si ça reporte à l'année prochaine. Et si l'inscription se fait en 2017 ça compte non ? ;)
Marathon, pas marathon ? Prête, pas prête ? Ces questions je me les passe en tête approximativement tous les jours. Particulièrement pendant mes sessions running. "Et si là je courais un marathon ?".
Je suis contente au final de ne pas avoir fait celui de Barcelone, d'avoir eu le temps de me préparer. Physiquement et psychologiquement. De comprendre réellement que je voulais atteindre ce but. Pas seulement parce que c'est la suite logique après les semi-marathon, et que c'est la question que tout le monde te pose quand tu es un coureur : C'est pour quand le marathon ?
Si j'ai envie de le faire dans 10 ans, je le ferais dans 10 ans. Ce n'est pas une obligation. Beaucoup de coureurs n'ont jamais passé ce cap et ils n'en sont pas moins heureux.
Moi je sais que j'en ai envie. Je savais que je le ferais un jour. Et je sais maintenant que ce jour se rapproche, même si je ne suis pas encore inscrite.
Malgré tout ça, je sais que je peux me rétracter si je ne me sens pas prête. Parce qu'au fond de moi j'ai cette petite voix qui me dit "Non mais tu es folle ! C'est beaucoup trop, tu n'y arriveras pas !"
Je ne m'ennuie pas sur 10km, j'aime cette distance, je peux m'amuser. Je ne m'ennuie pas non plus sur le semi, j'ai encore de quoi prendre plus de plaisir, d'aller chercher davantage le chrono... Alors pourquoi vouloir chercher plus loin ? Parce que j'adore me fixer des objectifs ! J'adore me dépasser. Je veux connaître cette adrénaline particulière.
Même si en soit le marathon fait peur, il ne m'effraie pas non plus, plus maintenant. Et je pense que c'est la clé de l'étape marathon.
Je sais qu'avec une bonne préparation c'est largement faisable. Je ne pensais pas pouvoir courir 20km, mais je l'ai fait. Je ne pensais pas non plus dépasser les 10km un jour, et maintenant je les fais 2 fois par semaine. On ne passe pas de 10km à 20km comme ça, encore moins de 20 à 42km.
Pendant mes études, j'arrivais à me déstresser pour mes examens oraux,
en me disant que j'avais travaillé mon sujet, je le connaissais. Je n'y
allais pas à l'aveugle. Je savais que tout se passerait (normalement)
bien. Je gérais, point ! En running c'est pareil. Si je sais que je me
suis préparée pour, tout devrait se passer à peu près bien. Je suis
consciente que ça va être dur, que ça va demander du temps, et des
sacrifices. Mais la prise de conscience est la première étape.
Aujourd'hui je suis certaine. Je veux faire un marathon. Oui j'ai peur, comme chaque nouveau challenge. La peur de l'inconnu c'est aussi dans le running. Je ne sais pas comment cela va se passer vu que je n'ai jamais dépassé 25km. Mais comme on dit, l'aventure commence hors de notre zone de confort.
Et vous tentée par le marathon ? Ou plutôt effrayée ?
Quel challenge, bravo !
RépondreSupprimerhttp://clothespaper.com
Merci ma belle, reste plus qu'à !
SupprimerTout à fait d'accord avec ton article... j'ai ressenti la même chose en lisant tous les posts sur Instagram... alors pourquoi pas le marathon de Paris 2018 ��
RépondreSupprimerRendez-vous sur la ligne de départ 😉
SupprimerQuel beau projet ! J'espère de tout cœur que tu atteindras ton objectif. Bises :)
RépondreSupprimerOn verra ça très vite ;)
SupprimerTon article m'a passionné !!! Je suis exactement dans le même état d'esprit que toi ! Marathon ? Pas marathon ? Est ce que je suis vraiment capable ?... J'ai tellement envie de le faire, que je vais tout faire pour y arriver :) Mon objectif est de courir le marathon de Paris 2018, alors on se croisera peut être ;)
RépondreSupprimerNinon
www.ninonptrs.fr
J'en suis ravie ! J'ai de plus en plus envie de faire Paris alors oui on se croisera surement :)
SupprimerBelle description de tout les sentiments qui peuvent intervenir lors de la préparation d'un marathon ;) En 2018 ça sera la bonne année!
RépondreSupprimerMerci David. Oui, 2018 année marathon, et j'ai hâte !
Supprimer