Running : J'ai été bénévole au marathon de Paris
Si vous me suivez sur Instagram ou Twitter, vous savez que dimanche j'étais sur le marathon de Paris. Pas pour le courir mais pour être bénévole.
C'est quelque chose qui me tente beaucoup depuis que je participe à des courses sans vraiment avoir eu l'occasion. Courir ou supporter, il faut choisir. Jusqu'au moment où Aurélien cherchait des bénévoles pour le semi et le marathon de Paris. Pour une raison évidente, le semi-marathon n'était pas possible, alors je me suis inscrite pour le marathon.
J'ai ensuite eu un moment de recul. Un marathon c'est long (entre 2h et 6h de course), n'allais-je pas m'ennuyer ? Et s'il pleut ? J'aurais peut-être du commencer par une plus petite distance... Mais j'ai arrêté de trop réfléchir et j'ai foncé.
Rendez-vous fixé à 6h, on nous remet les dotations (un t-shirt et une
veste Asics) avec un croissant. Je sympathise avec une fille et on
décide de se mettre en binôme. C'était prévu qu'on soit signaleurs sur
les 10 derniers kilomètres. Du coup on prend un bus pour qu'on soit
déposés les uns après les autres sur le parcours. Il est 7h et il y a
déjà une super ambiance.
Chacun peut choisir où se mettre, avec mon binôme nous décidons de descendre juste avant le 40ème kilomètre. Et par grand hasard on se retrouve sur un emplacement idéal. Un orchestre est installé à ce niveau ainsi que la tente de la croix rouge. On n'aura pas à gérer les malaises et les bobos. Pour un premier bénévolat, ça m'a beaucoup rassurée.
On nous brief rapidement et ensuite il faut attendre, le premier participant handisport devait passer à notre emplacement vers 9h30. Mais on a pu attendre en groupe avec le binôme voisin. De quoi bien rigoler. Ensuite tout s'enchaine très rapidement et on ne voit pas le temps passer.
Concrètement ça consiste en quoi ?
Des bénévoles sur les courses, il y en a énormément et il y a tous les âges (environ 3500 personnes). Notre groupe était très jeune (20/30ans),
mais nous avons postulé via Facebook et non via l'organisation. Vous avez des bénévoles sur le village, sur la course, aux ravitaillements, aux animations... Vous pourrez faire plein de choses différentes, que vous pouvez parfois choisir au moment de l'inscription.
En tant que signaleurs, notre mission est très simple : Être sur le parcours (environ tous les 500m) aux points stratégiques pour éviter que les coureurs se perdent. Même si sur le marathon tout est très bien balisé.
Il faut s'assurer que rien ne viennent perturber les coureurs, comme des passants qui traversent n'importe comment, parfois renseigner les curieux et les familles, voire les automobilistes (en fonction de votre placement). Mais surtout être là pour les coureurs, prévenir les secours en cas de malaises, et le plus simple, les encourager !! Surtout si comme moi, vous êtes placé après le fameux mur (30ème kilomètre).
Généralement le bénévolat doit durer jusqu'au passage de la voiture balais, soit après plus de 6h de course sur le marathon. Encore une fois, ça dépend de son poste. Parfois c'est plus tôt, parfois plus tard... C'est très long effectivement, mais comme je vous l'ai dit, je n'ai pas vu le temps passer. On se prend vite au jeu, avec la musique c'est encore plus festif, on danse, on chante, on encourage, on parle avec les supporteurs.
Sachez que c'est hyper fatiguant. J'ai les jambes lourdes d'avoir passé plus de 8h debout (mais vous pouvez vous assoir aussi) et surtout d'avoir crié. Je n'ai plus de voix! Mais voir que nos encouragements portent leurs fruits, avoir des mercis, ou qu'un coureur se remette à courir grâce à nos encouragements, c'est une belle fierté.
J'ai passé un excellent moment, je suis ravie de cette expérience et je recommencerai c'est sûr. Mais peut-être pas l'année prochaine. Ça m'a énormément réconforté à courir ce marathon. Car oui, après coup c'était un peu ça le but. Voir un marathon de l'intérieur, mais sans le courir. Je me suis enfin lancée dans l'aventure marathon, mais sur celui du Mont Saint-Michel et j'ai encore pas mal de craintes et d'appréhensions. Voir que tout le monde ne faisait pas de malaise passé les 30 kilomètres, ça m'a rassuré, certains coureurs on même l'air hyper frais ! Le marathon de Paris est assez réputé en matière d'ambiance et j'ai vraiment envie d'être côté coureur la prochaine fois pour connaître cette ambiance.
En tant que coureuse, j'essaye toujours de remercier les bénévoles, mais ce n'est pas toujours évident, surtout quand on est "dans le dur". Mais après ça j'essayerai de la faire systématiquement. J'ai vu à quel point rien qu'un sourire pouvait être gratifiant. N'oublions pas que sans les bénévoles une course n’existe pas.
Je ne pourrais que vous conseiller de le faire, l'ambiance est génial. Et pas besoin d'être un sportif pour postuler, bien au contraire
Comment devenir bénévole ?
Tout simplement en vous renseignant directement auprès de l'organisateur. Généralement vous avez un onglet "bénévole" sur le site de la course. Vous pourrez vous inscrire et avoir toutes les informations nécessaires. Pour des courses plus petites, sans sites Internet, vous pourrez facilement trouver un contact auquel vous renseigner.
Vous pouvez aussi passer comme moi par une tierce personne. Pour ma part il s'agit du coach sportif des French Frogs Aurélien Sourmais. Il propose souvent des bénévolats lors des grands évènements : Semi et
marathons de Paris, Disney Run, La Parisienne, 10km Paris Centre... Il est d'ailleurs à la recherche de nouveaux bénévoles afin de créer une vraie team et proposer plus d'évènements. N'hésitez pas à nous rejoindre en l'ajoutant en ami Facebook.
Tenté par l'aventure bénévole ?
Coucou,
RépondreSupprimerFranchement, c'est super, c'est une belle expérience à vivre !
Sarah, http://www.sarahmodeee.fr/
Exactement, je ne regrette vraiment pas de l'avoir fait !
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