Ce weekend j'ai pris la destination de Saint-Malo avec les copains de la Run Happy Team by Brooks.

On était quatre à prendre le départ en équipe de La Passagère, une course nature qui relie Dinard à Saint-Malo.

Quand Brooks nous a proposé cette course, je sortais du semi de Paris, tout allait bien. Mais quelques jours plus tard, une tendinite au pied a fait une petite apparition. Le timing allait être serré. Repos obligatoire. Je n'ai donc pas couru le mois précédant la course. Reprise très progressive cinq jours avant. J'ai donc quitté Paris un peu stressée. Le pied allait mieux, mais allait-il tenir 14km. Et combien même, allais-je moi-même tenir 14km sans le moindre entrainement ?

On est arrivé samedi en fin d'après-midi sous un magnifique soleil breton. Un petit tour à l'hôtel et nous voilà déjà réuni avec la team Brooks, pour tester le modèle Ghost et dégourdir les jambes avant la course. 5km le long des remparts de la ville. Le weekend commence bien. Bien évidemment, pas question de passer en Bretagne sans manger des crêpes. On saute la Pasta party. 

La course :

Rendez-vous avec la team à 7h pour prendre la navette direction Dinard. Le soleil brille mais le froid est bien présent. Heureusement la bonne humeur nous réchauffe.

Entre Anaïs qui est à une semaine de son marathon et moi qui n'ai pas couru depuis un mois, on décide d'y aller calmement. Les autres nous suivent, on commence ensemble, on finit ensemble. Best team !

1 km - 3 km : Les premiers kilomètres sont déjà durs. Heureusement la team a décidé de jouer la carte du happy à fond. Ambiance de folie. 

3,5 km - 5km : On voit la mer ! Et on ne va quasiment plus la quitter. On passe sur le barrage, vue impressionnante. Je suis ravie de courir doucement pour profiter du paysage.

5 km - 6 km : On passe en forêt, on est en plein coeur du côté nature de la course. Attention les racines.

6 km - 8 km : Oh la jolie montée ! Ça pique mais la bonne humeur qui règne nous motive.

8 km : Revoilà la mer, on est quand même bien là.

9 km : Ravito ! L'occasion de faire une petite pause parce que le cardio a du mal à suivre. Chanter et rigoler n'aide pas. Trop de bonheur sur cette course.

9 km - 11 km : Cette course passe beaucoup trop vite. J'ai beau avoir du mal à enchainer les kilomètres, tout n'est que plaisir.

11 km - 12 km : Une énième "dernière" montée. Que des menteurs les bretons.

12 km  - 13 km : Yoann filme la course, il me parle, je le regarde... Et bam je me prends le trottoir, petite gamelle. J'ai failli finir dans la Manche. On laisse les rapidos finir la course à toute vitesse, et on reste entre #TeamTortues.

13 km - 13,9 km : C'est duuuuuuuur. Mais heureusement Anaïs a une playlist bien pourrie motivante. Ramenez la coupe la médaille à la maisooooooon. (On ne juge pas).

13,9 km - 14 km : On retrouve la team au complet pour les derniers mètres. On finit ensemble, main dans la main, à la seconde près. Mission réussie.

Le chrono ? Quel chrono ? Ah bon, il y a un chrono ?! Il n'a aucune importance. C'était une course pour le plaisir, et ça a été le cas de la première à la dernière seconde. 

Deuxième victoire : Pas une seule douleur au pied, ni pendant la course, ni après. Je n'y ai même pas pensé une seconde pendant la course. Moi qui suis une grande stressée en matière de douleur, c'est une première.

Un grand merci aux copains qui m'ont poussée jusqu'au bout, sans eux j'aurais vraiment eu du mal.

Je quitte Saint-Malo des étoiles dans les yeux, plus remotivée que jamais.

Cette course est peu connue mais mériterait de l'être. Le parcours est formidable. Je vous la conseille fortement et j'espère sincèrement pouvoir y participer à nouveau.

Depuis que je suis une runneuse j'ai pris conscience de l'urgence écologique qui nous pèse. Quand je cours je vois les nombreux déchets dans la nature, je désespère du gaspillage qu'il y sur une course officielle... J'ai aussi pu constater les quelques progrès qui sont encore à améliorer, et pu voir le non respect de certains coureurs pour notre planète.

Alors aujourd'hui, je vous le dis, on peut être un runner écolo et faire attention à notre planète tout en faisant du sport. Voici quelques conseils et idées :

- Ne pas jeter les gels/ravito dans la nature. C'est la BASE, et pourtant nombre de fois où j'en trouve par terre pendant mes sorties... Alors on garde notre emballage dans la poche jusqu'à trouver une poubelle. Après tout, votre gel était dans votre poche avant de le boire, il peut y retourner quelques minutes de plus en étant vide...

- Consommer mieux : L'un des plus grands problèmes de la planète est la sur-consommation. Le running n'échappe pas à la règle. S'il faut changer de baskets régulièrement pour éviter de se blesser, rien ne sert d'avoir des dizaines de vêtements différents. Si je veux me faire plaisir, ou si j'ai besoin d'un nouvel équipement, je passe par le seconde-main, Vinted essentiellement. Il y a énormément de gens qui achètent des vêtements de sport sans les utiliser (vive les bonnes résolutions abandonnées). C'est aussi l'occasion d'acheter moins chers des produits souvent comme neufs. Voici un petit exemple de ce que vous pouvez trouver :

Moi-même j'en vends, si ça vous intéresse ==> ici.

- Recycler ses baskets : Même si vous avez couru avec, il y a des gens qui sauront les réutiliser. Tant qu'elles sont en bon état vous pouvez les donner à des associations. Et si comme beaucoup, vous ne savez pas à qui donner, Runcollect se charge de tout. Si vos baskets ne sont plus en bon état, ils les recyclent Vous pouvez même recevoir des réductions chez des enseignes partenaires (mais là on en revient à la sur-consommation, et ça je valide moins. Donner pour donner c'est bien aussi).

- Faire attention sur les courses officielles : Ravitaillement jeté n'importe comment, impression du certificat médical, bouteilles en plastiques, gaspillage d'eau... Les courses sont souvent un désastre écologique. Même si on n'est pas obligé de boycotter les courses, signaler les progrès possibles auprès de l'organisation peut permettre d'améliorer les prochaines éditions. (Certificat déposé en ligne, gobelets en carton pour éviter les bouteilles en plastiques et le gaspillage d'eau, tri sélectif sur le ravitaillement, limiter les goodies...). Les courses demandent souvent vos avis après le jour-J, n'hésitez pas à leur faire remarquer !

Pour info, sur le marathon de Paris 2018, 520 000 bouteilles d'eau en plastique ont été prévues. Quant au marathon de New-York, en 2017 il a généré presque 85 tonnes de déchets. (source)
Niveau impression, c'est souvent 2 feuilles qu'il faut fournir (certificat médical et convocation), sur une course de 20 000 coureurs, ça fait 40 000 impressions, soit 3 arbres abattus.

- Participer à des run écolo : Le plus connu est Run Eco team. Le principe est simple, Un run = Un déchet. Ramasser un déchet pendant notre run, ce n'est pas si compliqué, ça s'appelle même le plogging. Rien ne vous empêche de ramasser plus qu'un déchet. Courir et protéger la planète, c'est gagnant-gagnant.

Jamais deux sans trois. Après deux semi-marathons de Paris pluvieux, j'espérais pouvoir enfin pourvoir courir ces 21,1km sous le soleil. Pas de spoiler, rendez-vous à la fin de l'article.

Si vous ne le savez pas encore, 2018 n'a pas vraiment été mon année. Double tendinite au genou, grosse charge de travail, manque de temps, conditions climatiques difficiles... Bref tout était contre moi. J'ai donc commencé 2019, à peine remise, en manque total de cardio (cf. Les Foulées de Vincennes). Le semi-marathon était donc parfait pour reprendre un plan d'entraînement et essayer de retrouver un niveau convenable. Pour la faire court, rien ne s'est passé comme prévu et ma préparation a été en demi-mesure. Je n'avais donc aucun objectif, si ce n'est finir (en un seul morceaux).

Retrait des dossards :

Petit changement de lieu, le village était à La Vilette. Il y a pire comme endroit. 

La nouveauté : Pas besoin d'imprimer sa convocation ou son certificat médical et ça c'est une bonne chose. Quant au reste, plus d'animations, des runs, du yoga, des conférences, des stands partenaires. Ça devient un mini-salon du running. 

Par rapport à l'année dernière le t-shirt est bien plus joli, que du progrès.

La course :

Alors que la météo a été plutôt moche sur Paris toute la semaine, et qu'on s'attendait tous à revivre un semi pluvieux, un miracle fût à partir de 9h, du soleil ! Mais Paris était en alerte orange vent avec des rafales de vent prévues à 90km/h, on ne peut pas tout avoir.

Autre changement, le départ et l'arrivée ne sont plus à Vincennes, mais à la gare d'Austerlitz. 

Et là premier problème. L'accès des SAS se font pas les rues adjacentes, et pour le notre... Un petit malin c'est dit que ça serait une bonne idée de faire passer des milliers de coureurs par un escalier étroit... Il aura fallut 35 minutes pour faire 100m et arriver dans le SAS.

Le départ c'est donc fait avec autant de retard.

1 km - 3 km : Je pars sur un rythme tranquille pour viser 2h. À l'abri du vent il fait presque chaud et je regrette déjà mes manches longues. On commence dans le beau Paris, Bastille, Rivoli, Hôtel de ville. Tout va bien.

3 km - 5 km : À l'attaque des tunnels des quais ! C'est pas cool de nous mettre les montées à peine lancés.

D'être partie avec 35 minutes de retard, mes ravitos pré-course ont été pris trop tôt, du coup je commence déjà à faiblir... Merci les gars !

6 km - 7 km : Heureusement c'est le ravito. J'attrape de l'eau car il fait assez chaud et cherche à manger... À part 3 bretzels qui se battaient en duel, rien. Nada. Nothing. Que dalle !!!! Scandaleux, je boude et mange ma pâte de fruit prévu pour la fin du parcours.

8 km - 9 km : On arrive dans le bois de Vincennes. j'en profite pour faire un petit pipi parce que de poireauter 30 minutes au départ, ça m'a donné envie de faire pipi.

10 km : Entre mon coup de mou, les faux plats, mon pipi... J'ai pris du retard sur le non-objectif de 2h. Mais je m'en fou.

11 km - 13 km : Qu'est-ce que je déteste cette partie du parcours. C'est monotone, tout droit, et même s'il faut beau, il n'y a presque personne pour nous encourager. Heureusement, cette fois au ravito il y a des bananes. Je prends deux morceaux pour compenser.

14 km : Je commençais déjà à peiner quand soudain devant moi une nana s'arrête net. En plein milieu de la route. Forcément, je me la prends en pleine face, petite acrobatie pour ne pas tomber. On a évité le pire. Mais madame a le culot de râler parce que je l'ai percutée. Je lui aurais bien fait bouffer mes UltraBoost.

15 km - 17 km : Ça s'arrête quand ce calvaire ???? On se prend des rafales de vent en pleine face, et je n'arrive même pas à avancer. Vive le sur place.  Là clairement, j'ai envie de tuer quelqu'un.

18 km - 19 km : Allez, on commence la descente vers Paris, mais il y a tellement de vent qu'on ne s'en rend même pas compte.

20 km - 21 km : Ça descend pour de vrai ! Je crois que c'est la seule fois de la course où je passe sous les 5'30min/km. Un petit tour par Bercy et c'est bientôt la dernière ligne droite.

21,1 km : Même dans le sprint final les rafales de vent te font stopper net. Je préfère la pluie finalement.

Temps officiel : 2:07:37 HA HA HA HAAAA. Merci le vent.

Heureusement que je ne prévoyais aucun RP et qui j'y allais sans pression, sans quoi le vent m'aurait bien agacé (encore plus).

Les conditions de ce semi étaient presque pires que la première année (à lire ici). Mais au final, j'ai beaucoup aimé le nouveau parcours (même si les montées en première partie de parcours font mal et que Vincennes reste toujours aussi chiant) et le soleil était quand même bien agréable.

Après 3 participations, je ne pense pas le refaire dans l'immédiat, je préfère aller voir ailleurs. Sauf si par miracle la météo décide d'être sympa pour une fois.

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2018 a été une année compliquée niveau running. Alors quand je me suis inscrite à nouveau au semi-marathon de Paris, je savais que la préparation allait être difficile. Les foulées de Vincennes étaient donc la course parfaite pour voir si les trois premières semaines étaient efficaces.

Oui mais voilà qu'après une semaine de prépa, je suis tombée malade. Une jolie bronchite. Stop la prépa. Pas de running pendant deux semaines. J'ai repris deux jours avant la course, pas sans mal.

Forcément mon objectif a été revu à la baisse. Pas de RP possible, objectif... voir l'étendue des dégâts. Faire moins de 54 minutes me suffisait, c'est dire ! L'année dernière, j'avais fait cette course en 50:36 (CR à lire ici).

Autant dire qu'en attendant le départ j'étais à la fois prête à en découdre, mais aussi anxieuse.

11h Départ :

1 km : C'est impossible d'avancer correctement. Ça piétine, et donc impossible de courir à un rythme régulier. Accélérer, ralentir, accélérer... pour se fatiguer bêtement, il n'y a rien de mieux.

2 km : Je commence à trouver un rythme régulier, même si je suis encore forcée de ralentir à plusieurs reprises. Malgré ça je trouve un rythme, disons, convenable.

3 km : J'ai du mal à tenir le rythme. Un coup ça va, un coup je cale.  Il reste 7km, on est mal barré.

4 km : Je commence à me frustrer de ne pas réussir à tenir le rythme pour viser 55min. Le mental commence à en prendre un coup...

5 km : Cette course est déjà mentalement finie, je prends même le temps de me poser quelques secondes au ravito pour boire tranquillement. J'attrape un morceau de sucre qui me sera bénéfique, j'en suis sûre.

6 km : 34min. Il me reste donc 20 minutes pour faire 4km. On est bon hahaha, au moins j'ai encore mon humour.

7 km : J'ai un mini regain d'énergie, merci le sucre.

8 km : Mes jambes ne veulent plus avancer. Qui a mis du béton dans mes cuisses ?

9 km : 51 minutes. C'est de pire en pire cette histoire. Je suis dégoutée. Pas de moi, je sais que je ne pouvais pas faire des miracles, mais de ne pas pouvoir faire mieux. Quelle frustration.

9,5 km : J'essaye d'accélérer, tenter le tout pour le tout. J'arrive à tenir 200 mètres et je serre vraiment les dents sur les derniers mètres.  Seule ma fierté me fait avancer.

10 km : 57:13 Le pire chrono de ma vie (sans compte les 10km Adidas, où j'ai perdu mon genou en route).

Je n'avais jamais fait plus que 56:20. J'ai mis plus de 6 minutes que l'année dernière. Je pense qu'on peut dire que je n'étais vraiment pas en forme.

Cette course me confirme que pour le semi l'entrainement va devoir être parfait pour essayer de faire au moins mieux que l'année dernière. J'ai encore un mois pour me préparer et travailler ma vitesse. rendez-vous le 10 mars !

Premier article de l'année, et on va parler série. Après avoir partagé mon coup de coeur pour "Lucifer", c'est au tour de "A million little things" d'avoir son article.

J'avais entendu parler de cette série à son lancement et un article de Tequi m'a convaincu de profiter de la pause hivernale pour regarder les 10 premiers épisodes. Autant dire que je les ai dévorés !

L'histoire :

Selon l'adage, "L'amitié ce n'est pas une seule chose, c'est un million de petites choses". Un groupe d'amis dont, pour différentes raisons, les vies stagnent, vont devoir faire face au suicide de l'un d'entre eux. Ce choc va les aider à remettre de l'ordre dans leurs existences et consolider leur amitié...

Pour faire simple on est sur du This is us mais en version Friends. Deux séries cultes et complètement géniales. Si vous les aimez, A million Little things est fait pour vous. Le sujet a beau être grave, on n'en est pas moins sur une série feelgood.

Ce que j'ai aimé ce sont surtout les personnages, on s'attache énormément à eux. Ils sont huit et ils ont chacun leur personnalité, mais aussi leurs problèmes. À commencer par Jon, dont le suicide laisse beaucoup d'incompréhension. Ses apparitions en flashback nous permettent de le découvrir et d'essayer de comprendre pourquoi quelqu'un qui semble tout avoir, a voulu mettre fin à ses jours. 

Mais c'est surtout Gary qui est vite devenu mon préféré. J'étais heureuse de retrouver James Roday que j'avais beaucoup aimé dans Psych pour son rôle déluré et immature. Ici, il interprète Gary, qui semble de prime abord être le cliché du comique séducteur, incapable de se poser. Mais il se révèle très vite être bien plus que ça. Son couple avec Maggie m'a tenu en haleine sur tous les épisodes. Emotions garanties.

Il y a aussi Rome. Malgré sa vie géniale, il est en pleine dépression et le suicide de son ami va lui permettre de s'ouvrir aux autres. Il n'est pas pour autant le dernier à plaisanter et tout comme son pote Gary, il sait nous faire passer du rires aux larmes.  C'est l'ami qu'on voudrait tous avoir.

D'ailleurs on aimerait faire partie de cette bande d'amis, et au fil des épisodes on a un peu l'impression d'en être.

Si au début on pense trouver une série où on va pleurer comme une madeleine, on finit par rire plus que ce qu'on pleure (même si plusieurs épisodes m'ont mis la larme à l'oeil).